Camping
Un film de Fabien Onteniente
Avec Franck Dubosc, Gérard Lanvin,
Mathilde Seigner, Claude Brasseur, Antoine Duléry…
Qu’attendre d’Onteniente, réalisateur des piteux Jet Set et Trois Zéros ? Pas grand-chose à vrai dire, surtout avec un sujet aussi approximatif qu’un bob Ricard que le camping…
Et malgré les quelques sourires arrachés à force de répliques poussives et de clichés usés jusqu’à la moelle, il ne reste de Camping qu’un mauvais souvenir de vacances, dégoulinant de « beaufittude » et de sentiments faciles.
Camping raconte la vie de quelques campeurs du camping des Flots Bleus, une institution près d’Arcachon. Entre un playboy abandonné par sa femme, un couple qui bat de l’aile, un autre éternel occupant de l’emplacement 17 et un chirurgien esthétique obligé bien malgré lui d’occuper la tente de Patrick, le playboy, pendant que sa voiture subit quelques réparations.
Si Onteniente fait un film populaire, l’extrême caricature de ses personnages mais surtout des situations qu’il souhaite absolument étalé les unes après les autres (le match de volley, les douches, l’apéro, le bal du camping, l’élection de miss camping…) ennuie par son manque de profondeur et d’originalité.
Le cinéaste capte toutefois l’essence du camping, un monde coupé du monde, où les tongs et le maillot de bain sont de légion, où la condition sociale n’existe plus au-delà des tentes ou caravanes.
Les comédiens semblent s’ennuyer, hormis Claude Brasseur, qui incarne un campeur éternel résident de l’emplacement 17, et Franck Dubosc, campeur playboy pour qui le camping est une fête attendue chaque année.
A trop vouloir décrire, Onteniente nous ennuie également et n’arrive pas à nous faire réellement partager la vie de ses campeurs.
A éviter avant les vacances.
Arnaud Meunier
18/06/2006